Les réseaux sociaux sont un canal de prédilection utilisé depuis quelques années. Ils peuvent cependant être altérés par les Fake news lors des fréquentations quotidiennes par la quasi majorité des habitants de la planète.
Dans un tel contexte, les informations véhiculées sur les réseaux sociaux peuvent avoir des effets néfastes. Récemment, Facebook a fermé des centaines de pages. De nombreuses marques ont également déjà fait les frais des fausses nouvelles avec de lourdes conséquences pour les entreprises.
Fort de constat, il importe de jeter un regard attentif sur le phénomène des « Fake news » qui ne cesse de prendre de l’ampleur pour mettre en lumière son impact sur les marques.
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L’impact des Fake news sur les réseaux sociaux
Les Fake news gagnent de plus en plus de terrain. De façon générale, elles impactent négativement les activités commerciales des marques qui en sont victimes. Cela se manifeste par une perte de popularité et de crédibilité auprès de leur clientèle.



Cette situation a contraint Facebook a fermé 446 pages et 96 groupes de sa plateforme. Ces pages et groupes étaient en l’occurrence administrés par une société tunisienne de marketing numérique qui a eu recours à une stratégie d’influence sur le comportement de la population ciblée. Cette foire à propagande a enregistré une audience estimée à environ 4 millions d’internautes au total. Cela dénote de la grande portée que peuvent avoir les Fake news sur les réseaux sociaux.
Les Fake news et leur effet sur les marques
Il appert que les fausses nouvelles sont nuisibles pour les marques. En effet, bon nombre d’entreprises ont été victimes de ces fausses nouvelles. Il en résulte inéluctablement une perte financière. En effet, ces fausses informations ont pour but de discréditer une marque ou encore de nuire à sa réputation. Or, une marque sans réputation est sujette à une perte de clientèle et à une baisse du chiffre d’affaire.
Il y a eu en l’année dernière des fausses informations qui ont impacté la multinationale américaine BlackRock spécialisée dans la gestion des actifs. Le collectif The Yes Men avait rédigé une lettre en prétextant qu’elle était signée du nom du patron de BlackRock. Il s’agissait en réalité d’une fausse information.



En 2018, le groupe Ferrero a été victime de Fake news par le biais de sa marque Nutella. Selon la fausse nouvelle, près de 625 000 pots de Nutella aurait été contaminés au lait Lactalis. L’information a été par la suite démentie.
Par ailleurs, il existe des stratégies SEO (Search Engine Optimization) qui dégradent l’e-réputation d’entreprises. Les informations programmées de celles-ci peuvent être contre-productives si, d’aventure, elles sont diffusées sur des sites douteux. À cet effet, une étude de Storyzy, le logiciel traqueur de fausses nouvelles, a révélé que plus de 500 marques ont été victimes de ces informations erronées en 2018.
La lutte contre les Fake news
Récemment, des grandes marques comme la marque de glace Ben&Jerry’s, ou encore celles de vêtements Patagonia et The North Face ont annoncé un boycott de la régie de Facebook et d’Instagram. L’objectif visé étant d’attirer l’attention des dirigeants afin de poser des actions plus concrètes pour freiner la propagation des informations mensongères.



Au rang des solutions, il est à noter que le fondateur de Wiztopic, Jérôme Lascombe, a développé « Wiztrust ». Il s’agit d’une plateforme technologique qui est basée sur la blockchain pour permettre aux entreprises de certifier l’information qu’elles diffusent.
En définitive, le phénomène des « Fake news » est un réel impact négatif sur les marques. Dès lors, les entreprises gagneraient à plus faire attention aux informations les concernant qui sont relayées sur la toile.